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colopathie et prothèses dentaires
4 janvier 2015

« La mort commence dans le côlon » d'après certains scientifiques

La mort commence dans le colon

~~« La mort commence dans le côlon ».

Ces mots violents écrits par des scientifiques, se lisent souvent en parallèle avec : « 70% des cellules du système immunitaire de l’être humain sont contenues dans l’intestin »

En juillet 2014 Santé Nature Innovation envoyait cet article titré « La mort commence dans le côlon ».

Aujourd’hui je fais le lien entre les propos de Jean-Marc Dupuis (JMD) de Santé Nature Innovation et ceux du Dr Jean-Pierre POINSIGNON (JPP)

Dans mon livre « COLOPATHIE : c’est psychosomatique ? ! » j’ai relevé et analysé quelques paragraphes du livre « Rhumatismes et si votre alimentation était coupable » de Jean-Pierre POINSIGNON.

Ci-après mes réflexions personnelles d’ex-colopathe, écrites entre 2 accolades :

{Au final, quand je reviens sur la colopathie fonctionnelle, je constate que la bouche joue un rôle essentiel dans les maladies digestives, car certains amalgames et prothèses posés par les dentistes créent une électrolyse diffusant des particules de métaux lourds ou légers dans l’organisme. (Voire aussi le polymétallisme). En luttant contre ce poison journalier, le système digestif augmente le nombre des Candida albicans. Il provoque un déséquilibre de la flore intestinale et crée aussi une candidose. Cette mycose très difficile à diagnostiquer serait responsable de sérieux dysfonctionnements intestinaux et de douleurs quotidiennes.

Les raisonnements du Dr Jean-Pierre Poinsignon « voir paragraphes entre guillemets »me font dire que les probiotiques ne peuvent pas à eux seuls compenser la flore détruite par les antibiotiques ; et qu’en revanche si notre alimentation est correctement sélectionnée, elle contribue avec le temps à constituer le microbiote qui nous est propre. Déduction : la colopathie (ou SII) est amplifiée par la prise d’antibiotiques !

Quand à la faiblesse générale des colopathes chopant tous les microbes et tous les virus qui traînent dans l’air elle s’expliquerait essentiellement par le fait que leur système immunitaire est détérioré en partie. En effet, leur intestin, le principal organe qui peut les aider, est gangrené par une maladie chronique ! N’oublions pas non plus que les colopathes seraient plus ou moins atteints de dysbiose. Ils peuvent développer des microbes, des irritations, des maladies inflammatoires et, (ou) infectieuses, des troubles fonctionnels, des candidoses, une certaine porosité intestinale, des allergies, ou certaines pathologies toxiques.

Les raisonnements de JMD, Jean-Marc Dupuis [voir paragraphes entre crochets] sont généralement en corrélation avec ceux de JPP, JEAN-PIERRE POINSIGNON. Leurs analyses se complètent assez souvent. Cependant en ce qui concerne les laitages et produits laitiers, il faut savoir que JPP les déconseille vivement car ils affaiblissent le système immunitaire, alors que JMD est plus modéré.

Et quand JMD dit : « La plupart des « probiotiques vendus dans le commerce ne marchent pas, ne serait-ce que parce qu'ils sont vendus en comprimés… » J’aimerais préciser que certains sont formidables comme BION, LACTIBIANE cnd (ex-candisis), NUTERGIA etc. Il faudrait que nos médecins les connaissent un peu mieux peut-être ! }

Bonne lecture et bonnes critiques.

Cymone

JMD [ « La mort commence dans le côlon » Un tube digestif mal entretenu, peuplé de bactéries et de champignons opportunistes et pathogènes (en particulier Candida albicans) et pollué par des aliments mal digérés risque de se retrouver encombré par des matières fécales nauséabondes et toxiques. Ce phénomène est facteur de déséquilibres et de troubles de gravité variable. En particulier, vous pouvez souffrir de constipation rebelles, de ballonnements, de diarrhées, d'inflammations diverses, d’altération de la peau, d'instabilité d'humeur ou de maladies plus graves, comme une colopathie fonctionnelle, une diarrhée sanglante ou un cancer du côlon. Lors d'une autopsie, il n'est pas rare de constater que le côlon de la personne décédée est fortement encombré par des excréments. C'est l'origine de l'adage : « la mort commence dans le côlon ». Un intestin malpropre, c'est le risque d'une immunité déficiente. Vous souffrez alors d'une vulnérabilité plus grande aux maladies infectieuses et inflammatoires touchant les sphères digestives, respiratoires, urogénitales, etc. De plus, un côlon « malade » est aussi un facteur déclenchant de troubles émotionnels : peu de gens, et même de médecins, le savent, mais ce sont les cellules de l'intestin qui produisent 80 % de la sérotonine qui se trouve dans notre corps (la sérotonine est l'hormone de la bonne humeur). D'une certaine façon, votre intestin est votre « deuxième cerveau ». Vous devez donc en prendre le plus grand soin.

JPP « Les conséquences néfastes de la porosité intestinale : la première conséquence grave est d’ordre immunologique… La première barrière de défense rendue perméable est une porte ouverte aux maladies allergiques… On comprend maintenant mieux pourquoi les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (les MICI) – maladie de Crohn, en particulier – ont souvent des manifestations pathologiques articulaires et rhumatismales… Il faut ainsi se rendre à l’évidence : la qualité de nos articulations et de notre santé est liée à la qualité d’étanchéité de la membrane intestinale… La deuxième conséquence de la porosité intestinale est d’ordre toxicologique… La première phase de détoxication fait appel à une série de nombreuses enzymes appelées du terme générique de Cytochrome P450…Par contre, lors d’une hépatite, une cirrhose, une hyperthyroïdie, une intoxication avec des sels de métaux lourds (plomb, mercure, cadmium), ou d’un excès alimentaire d’acides gras trans, on assiste à un ralentissement de l’activité enzymatique de cette première phase. »

JMD [Entretenir votre tube digestif Normalement, vous ne devriez rien avoir à faire. Dame Nature a tout prévu : une armée de milliers de milliards de microorganismes qui peuplent votre côlon (la dernière partie de l'intestin, juste avant le rectum) et qui, nuit et jour, le protègent, le nettoient, et empêchent les bactéries et levures nuisibles de se développer, en occupant la place. Ces microbes sont en très grand nombre, c’est-à-dire cent fois plus nombreux que les cellules de votre corps, soit 100 000 milliards (14 zéros !) Cette armée immense s'appelle la « flore intestinale » ou le « microbiote ». Le mot « flore » peut surprendre pour un endroit pareil, mais c'est une référence au grand nombre d'espèces de bactéries et de levures (au moins 200 espèces) qui cohabitent, comme dans un jardin botanique. Cet ensemble nous est aussi personnel que nos empreintes digitales. Il ne tient qu'à vous d'entretenir ce jardin, de le réensemencer régulièrement…]

JPP « Le « microbiotique » est le nouveau mot qui désigne notre « flore intestinale ». L’équilibre de notre flore intestinale est le garant de la défense contre les microbes pathogènes. Il n’existe, en fait, que peu d’espèces dangereuses pour l’homme ; malheureusement, pour l’instant, on ne connaît que les cinquante espèces dangereuses et on ignore tout des mille autres espèces qui nous protègent à chaque minute en occupant le terrain de notre tube digestif. La niche écologique que constitue l’intérieur de notre intestin chaud et humide, pleine de nourriture en abondance, est un incroyable bouillon de culture dont nous dépendons étroitement… Le nombre des microbes dans notre intestin est de prime abord incroyable… Dix fois plus que l’ensemble des cellules nous constituant… Les bactéries représentent la moitié de notre masse fécale quotidienne desséchée. 70 pour cent des bactéries qui composent le microbiote humain ne sont pas actuellement cultivables par les techniques de laboratoires…Rôle de défense indirecte : Nos microbes intestinaux, de notre naissance jusqu’à notre mort, forment, stimulent, entretiennent en permanence notre système immunitaire de défense. 70 pour cent des cellules du système immunitaire de l’être humain sont contenues dans l’intestin… »

JMD [Les mauvaises odeurs ne sont pas normales La principale fonction de votre côlon est de fermenter les aliments incomplètement digérés pour en extraire les derniers nutriments et les faire passer dans le sang. Lorsque votre côlon est sain et qu'il fonctionne bien, il ne laisse que des déchets inutilisables qui sont évacués régulièrement, et ne dégagent pas de mauvaise odeur. Par contre, en présence de bactéries et de levures nuisibles, le transit est perturbé, entraînant constipation ou diarrhée et les résidus alimentaires deviennent malodorants. De plus, lorsqu’une mauvaise digestion s’installe, en plus d'être désagréable en soi, elle empêche votre corps d'extraire les nutriments de votre nourriture de façon optimale. Si vous ne faites rien, des déficits nutritionnels, voire des carences, peuvent s'installer. Cette flore nuisible produit aussi du gaz carbonique, du méthane et de l'hydrogène en abondance. Tant et si bien que lorsque vous laissez la situation s'installer, ces germes vont proliférer jusqu'à provoquer des poches de gaz tout au long de votre côlon, jusqu’à ce que vous ayez l'impression qu’il va exploser. Les flatulences et les ballonnements n'ont rien de drôles. Ils indiquent que votre nourriture est mal digérée et que votre côlon a besoin d'aide. Ce cercle vicieux est déclenché par le manque de bonnes bactéries, favorables à la digestion.

Votre flore intestinale se détermine dès votre naissance La composition de votre flore intestinale dépend avant tout de la façon dont se déroule votre naissance. Quand vous étiez dans le ventre de votre mère, votre tube digestif était stérile. Il n'y avait dedans aucun microbe. Ce n'est qu'au moment de l’accouchement que des bactéries et des levures s'y sont installées : 72 heures après votre naissance, votre tube digestif contenait déjà 1000 milliards de bactéries et levures ! Mais d’où proviennent ces bactéries et levures ? Très peu de gens le savent, là encore, mais elles viennent, pour les enfants nés par voie naturelle, de la flore vaginale de leur mère. Or, cette flore vaginale est très dépendante de la flore intestinale et donc une femme qui aura une bonne flore intestinale dans les dernières semaines de sa grossesse donnera en héritage à son enfant les bonnes espèces microbiennes pour ensemencer son intestin. Si, par contre l'intestin de la mère est contaminé par des espèces opportunistes et pathogènes, son bébé en héritera aussi, malheureusement…

Comment l'équilibre de votre microflore risque de se rompre Après la naissance, l’équilibre de la microflore intestinale est en continuelle évolution. Il s’agit d’un équilibre dynamique qui peut être rompu par différents facteurs endogènes et exogènes :

facteurs endogènes ou causes intérieures à votre corps : il se peut que vous ayez un déficit immunitaire, ou une maladie métabolique discrète, qui entraîne une modification de votre flore intestinale. En cas de blessure ou d'opération chirurgicale, d'inflammation, de constipation chronique ou de tumeurs dans l'intestin, votre microflore peut également être gravement perturbée, ce qui empirera les symptômes de votre maladie, et retardera votre convalescence ;

facteurs exogènes ou les causes extérieures à votre corps : alimentation déséquilibrée, contamination par des métaux lourds, des pesticides utilisés en agriculture et des additifs alimentaires antimicrobiens, infection par des germes pathogènes, stress intense, traitement aux antibiotiques, vaccination, peuvent contribuer à inhiber vos bonnes bactéries, ce qui laissera la place aux germes opportunistes et pathogènes (responsables de maladies) de se multiplier.

Les conséquences sont de gravité variable : des simples troubles de la digestion jusqu'à la rupture complète des barrières de défense de l’organisme. Dans ce cas, vous risquez la prolifération de germes jusqu’à la septicémie (infection généralisée) et donc, potentiellement, la mort. Cela montre qu’une flore intestinale équilibrée joue un rôle essentiel pour votre santé et votre résistance aux maladies. Tout doit être fait pour maintenir cette flore dans un bon état microbiologique.]

JPP « Des antibiotiques aux probiotiques : la bataille des antibiotiques est perdue… Les micro organismes inventent plus rapidement, des molécules toxiques et des gènes de résistance aux antibiotiques…On constate, amèrement que la durée d’efficacité contre les microbes pathogènes des nouveaux antibiotiques inventés par le génie humain se raccourcit de plus en plus. De plus il faut reconnaître que les antibiotiques ne sont pas très sélectifs, ils tuent tous les micro organismes, même les bons !...

Notion de dysbiose : Qu’est ce que la dysbiose intestinale ? C’est le dysfonctionnement de la vie bactérienne dans notre intestin. Chacun a pu l’éprouver en prenant une fois dans sa vie des antibiotiques. Les antibiotiques provoquent souvent une débâcle intestinale… » « Quatre cas de dysbiose. Quatre anomalies de fonctionnement de notre flore intestinale, et leurs conséquences sur la santé :…

1.-Un microbe vit dans l’estomac.-

2.- Il existe un manque de sécrétion d’acide chlorhydrique par l’estomac…Il peut donc exister une contamination de l’intestin grêle par des microbes, venant de la bouche ou bien même du côlon. Il s’ensuit une prolifération bactérienne dans l’intestin grêle,…Cette prolifération bactérienne entraîne une irritation de l’intestin, un conflit inflammatoire sur une frontière importante, responsable de troubles fonctionnels intestinaux, une perte de poids par malabsorption, une hypervitaminose B12 dans le sang (les bactéries fabriquent beaucoup trop de vitamines, puisqu’elles sont trop nombreuses !), des diarrhées chroniques, une maladie cœliaque latente, etc.

3.-Dominance de la flore de fermentation dans le côlon droit ascendant…Si l’on consomme trop d’hydrates de carbones (sucres rapides…riz…etc) on provoque une pullulation microbienne due aux excès de ce type de nutriments, entraînant un côlon droit douloureux à la palpation, un risque augmenté de prolifération des levures pour qui le sucre est un milieu privilégié (Candida albicans et autres levures adorent le sucre.) Les candidoses ne sont pas anodines puisqu’elles peuvent prendre une forme filamenteuse qui envahit tout le tube digestif (de la bouche à l’anus) et augmente la porosité de l’intestin grêle.

4.- Dominance de la flore de putréfaction dans le côlon gauche descendant…La dysbiose est l’une des causes de la porosité de l’intestin grêle. Et que la porosité du grêle augmentée est l’un des trois piliers explicatifs de la théorie alimentaire de la diététique ancestrale (avec les deux autres piliers : nos enzymes devenues inopérantes et notre alimentation moderne inadaptée). »

JMD [Entretenir et améliorer sa flore intestinale Parmi les bactéries de votre flore intestinale, certaines ont un effet positif pour votre santé, et pour la vie en général : c'est pourquoi les scientifiques les ont baptisées « probiotiques » (favorables à la vie). Elles stimulent le système immunitaire, réduisent les allergies, apaisent les inflammations de l'intestin. Elles empêchent la production de toxines susceptibles de surcharger le foie, améliorent le transit intestinal, réduisent les flatulences, préviennent les troubles du transit (constipation ou diarrhée). Pour mériter le nom de probiotique, il faut que cet effet soit scientifiquement démontré. D'autres espèces sont opportunistes ou pathogènes : elles sont susceptibles de déclencher des problèmes de santé de tous ordres, dont les allergies, les mycoses et même certaines maladies. Parmi les mycoses, la candidose provoquée par Candida albicans est redoutable car la prolifération de ce germe dans l’organisme provoque une altération de l’immunité qui ouvre la poste à d’autres affections dont le cancer. Votre défi est le suivant : favoriser, par l'implantation de bonnes espèces et par des « engrais » adaptés, les bonnes bactéries. Empêcher les espèces pathogènes (causes d’affections) de se développer…

Réduire votre consommation d'aliments concentrés Les aliments concentrés tels que la viande, les fromages, certaines graisses (beurre, huile de tournesol, de maïs, de soja ou de carthame) et les sucres simples doivent être consommés avec modération car ils sont susceptibles de provoquer une rupture de l’équilibre de la microflore… Par exemple, la forte consommation de sucres simples : saccharose, fructose, maltose, lactose, glucose. Tous les aliments sucrés ou qui se transforment rapidement en sucre simples (y compris les jus de fruit), favorisent la prolifération d’une flore fongique qui altère l’immunité, induit le risque de diabète, d’obésité, d’accidents cardiovasculaires et de tous types de cancers… Alors priorité aux fruits, légumes et céréales complètes, baies, noix, poissons gras de haute mer riches en précieux nutriments (collagène, minéraux, vitamines liposolubles et acides gras omega-3 à longues chaînes). Un peu de viande, de produits laitiers (surtout au lait de chèvre et de brebis) et d’huiles végétales (préférence à l’huile d’olive, de noix, de colza) et très peu de sucreries.

Mangez plus de fibres, ce sont des « prébiotiques » L'alimentation moderne, trop riche en produits concentrés (viande, fromage, graisses et sucreries), est pauvre en fibres. Si les fibres alimentaires ne sont pas des nutriments essentiels à notre organisme, elles sont indispensables à l’entretien de notre flore intestinale qui s'en nourrit et les transforme en acides organiques, qui protègent et régénèrent la muqueuse intestinale. Certaines fibres alimentaires sont solubles parce que de bas poids moléculaire. On les appelle alors des « prébiotiques », parce qu'elles stimulent de façon ciblée la croissance des bactéries « probiotiques » ou bonnes bactéries de l’écosystème intestinal… Préférez des légumes et des fruits bio, car il ne contiennent pas de pesticides (cancérigènes) et de conservateurs (antibactériens et antifongiques qui altèrent votre flore intestinale).

Redécouvrez les produits lactofermentés Toutes les semi-conserves fermentées contiennent des bactéries du groupe lactique (Lactococcus, Enterococcus, Leuconostoc, Pediococcus, Streptococcus, Lactobacillus). Intuitivement, nos ancêtres avaient compris que les produits lactofermentés se conservaient bien et que leur consommation favorisait leur santé. Depuis le début du siècle dernier, des microbiologistes ont mis progressivement en évidence que certaines bactéries qui se développent spontanément dans les produits lactofermentés ont des caractéristiques « probiotiques » c’est-à-dire bénéfiques à la santé. La choucroute est consommée depuis l'époque des Romains et le chou fermenté reste un plat important dans la cuisine d'Europe centrale, de l'Alsace jusqu'à l'Ukraine. En Pologne, c'est le jus de betterave rouge fermenté qui forme la base du plat national, le Borsch (soupe de betterave rouge). Dans les pays asiatiques aussi, le chou fermenté est important, comme le « Kimshi » de Corée, mais la plupart des légumes peuvent être consommés sous cette forme : carottes, aubergines, oignons, concombres...

Dans notre alimentation occidentale, les olives, les cornichons, les betteraves rouges, les navets, etc. peuvent être conservés par lactofermentation. A noter cependant que de plus en plus l'industrie agro-alimentaire conserve ces produits dans des saumures ou dans du vinaigre ou les stérilise après la fermentation, ce qui détruit les bactéries. La bière actuelle, bien que fermentée, est le plus souvent pasteurisée et contient très peu de bactéries et de levures. Les laits fermentés, en revanche, sont tous riches en bonnes bactéries douées de caractères « probiotiques » de performances différentes selon l’espèce et le biotype bactérien utilisés. C’est le cas du yoghourt (fermenté par Streptococcus thermophilus et Lactobacilus bulgaricus), du lait à l’acidophilus (fermenté par Lactobacillus acidophilus), du lait au bifidus (fermenté par Bifidobacterium bifidum, longum, breve ou lactis), du kéfir (fermenté par plusieurs espèces de Lactococcus, Leuconostoc, Lactobacillus, Sacharomyces, Kluyveromyces, etc.). Tous ces laits fermentés présentent un intérêt pour la santé, surtout lorsque la matière première est du lait de chèvre, de brebis ou de jument. En ce qui concerne les yaourts classiques, ils présentent moins d’intérêt car de plus en plus de personnes développent une intolérance au lait de vache, avec manifestations inflammatoires (rhinite, sinusite, arthrite, arthrose, etc.).

Adaptez votre façon de manger Veillez à suffisamment mâcher et imprégner vos aliments de salive, notamment ceux riches en amidon (céréales, fruits et légumes). Une bonne mastication garantit que la première phase de la digestion ait lieu dans la bouche sous l’effet de l’amylase de la salive et évite une fermentation intestinale incomplète, source de troubles digestifs. Evitez d’abuser des aliments pouvant entraîner chez certaines personnes des réactions d’intolérance immunitaire : lait de vache et ses dérivés, céréales modernes riches en gluten et leurs dérivés.

Pas d'eau chlorée La raison pour laquelle du chlore est ajouté dans l'eau du robinet avant d'être distribuée est précisément que cela permet de tuer les germes nuisibles qu'elle peut contenir… Cependant, il faut bien comprendre que le chlore a le même effet dans votre tube digestif : il a tendance à le désinfecter, tuant indifféremment mauvais et bon microorganismes…

Ces précautions étant prises, votre microflore de protection va d'elle-même se rééquilibrer, à condition que votre alimentation et votre mode de vie le permettent car ils sont les moyens les plus puissants de retrouver une bonne santé. Pour faciliter le processus, vous pouvez toutefois aussi prendre certains compléments alimentaires. Le problème est qu'ils sont très difficiles à obtenir. La plupart des « probiotiques » vendus dans le commerce ne marchent pas, ne serait-ce que parce qu'ils sont vendus en comprimés, ce qui suppose de leur appliquer une forte pression qui fait monter la température... et tue les bactéries vivantes !

Je vous souhaite une bonne et belle vie,

Jean-Marc Dupuis ]

L'image est prise sur le site ~~Santé Nature Innovation

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colopathie et prothèses dentaires
  • Guérison de la Colopathie ou Troubles Fonctionnels Intestinaux ou Syndrome Intestin Irritable ou MICI. Les Prothèses dentaires provoqueraient une Electrolyse due aux multimétaux. Symptômes : Diarrhées, Dysenteries, Coliques, Colites, Porosité intestinale.
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